FSPI – TRANSITION ECOLOGIQUE
La protection de l’espace vert au Cameroun, est au cœur des préoccupations des dirigeants français. Cet intérêt se manifeste par un engagement de ces derniers d’allouer près de 10.000.000 de francs Cfa à chaque projet destiné au développement durable au Cameroun.
« Dès 2030, une année sur 2 sera particulièrement chaude », révèle Jacques Jonathan Nyemb, président du Conseil-NSAF. En guise d’anticipation, des projets portés par des acteurs locaux de protection de l’environnement, qui visent entre autres le renforcement des capacités des producteurs sur les techniques de production agro écologique, la gestion des écosystèmes naturels, la préservation de la biodiversité, la sécurité climatique, et bien sûr la promotion du tourisme seront pris en priorité .
Ces projets seront pilotés au Cameroun par le Nouveau Conseil pour le Suivi de recommandations Afrique-France (Conseil-NSAF), l’Ambassade de France, l’Agence française de développement (AFD). La troisième session de ce vaste programme s’est tenue le 04 juillet 2024 à Yaoundé. Les travaux se sont tenus au Centre de l’Innovation et de la Documentation du ministère de l’Environnement. Ces travaux ont été présidés par Pierre Helé, le ministre en charge de l’Environnement au Cameroun.
« Réalistes, pratiques et raisonnables »
Le projet FSPI- transition écologique au Cameroun bénéficie également de l’encadrement des ministères de la Décentralisation et de la Formation professionnelle.
Pierre Helé, dans sa prise de parole, a félicité les projets innovateurs qu’il juge « réalistes, pratiques et raisonnables ». Par la même occasion, la présentation du bilan 1 du FSPI et celui du projet de l’Institut Afrique-Europe pour l’Innovation Verte étaient aussi à l’ordre du jour.
La mise en place d’un nouveau modèle économique et social, en réponse aux enjeux environnementaux au Cameroun, viendrait palier aux problèmes du changement climatique.
« Le cœur du projet »
« La France est engagée depuis plusieurs années sur la scène internationale pour la protection de l’environnement. Les questions climatiques peuvent uniquement être résolues de manière globale avec un engagement public. Le cœur de ce projet est qu’il soit innovant dans la collaboration », a déclaré Amel Ahmed-Boudouda, la chargée de mission en Environnement & Recherche pour le compte de l’Ambassade de France au Cameroun. C’est par appel à projet lancé en octobre 2023 que 06 bénéficiaires ont été retenus sur l’étendue du pays. Cet appel s’adresse aux Ong, aux associations, aux collectivités territoriales décentralisées. À ce jour, « près de 150 000 personnes à travers le Cameroun ont été sensibilisées sur les enjeux de la transition écologique », a précisé Jacques Jonathan Nyemb.
CLAUDE SANDRA DEUTOU