LES RENC’ART DE TALLART GROUP
Vêtue pour la plupart de vêtements traditionnels, des jeunes passionnés de culture, d’art et d’écologie ont participé à la 5ème édition de Renc’Art qui s’est tenue cette fois-ci au quartier Bonanjo dans la ville de Douala. Pensant à la dégradation de notre écosystème et à comment le rétablir, une question évoque de multiples inventions. Pendant plus de 2h, les échanges se sont axés sur le thème principal : « Futur ancêtre qu’allons-nous léguer à nos futures générations ? ». Cette question fait naître plusieurs autres, parmi lesquelles, la question du recyclage en terre camerounaise, de la transformation d’objets recyclés, des difficultés que peuvent rencontrer des personnes voulant faire dans le recyclage d’objets au Cameroun, ainsi que des méthodes simples à pratiquer quotidiennement pour protéger notre écosystème.
Le panel constitué de Lionel Manga, Justine Gaga, Lucien Yopa et Brice Monthé, qui sont écrivain, directrice artistique de Studio Gaga, chef projet pour l’association River Cleanup et responsable communication des Boissons du Cameroun , se sont joint pour déficeler cette thématique en essayant d’apporter des réponses au fur et à mesure.
Une voix
Vers la fin de la soirée, la place qui servait pour accueillir le panel, s’est transformée en scène musicale. L’art et la culture vue aussi comme un patrimoine que l’on doit préserver, avant de commencer à chanter, l’artiste musicienne Bassimé déclare : « c’est ma musique que je laisserai à mes futures générations ». D’une voix fine, elle plonge la salle dans une atmosphère de détente. La même ambiance musicale continue jusqu’à la fin de la soirée avec Mounpoubeyi et Danielle Bonam.
Le prochain rendez-vous de Renc’Art est prévu pour le mois « de novembre avec encore plus d’activités permettant de préserver et faire valoir notre culture » mentionne l’initiateur du projet Etienne Talla.
Renc’Art édition 5
Remise de dons, jeux, atelier de peinture artistique ont meublé la première journée de Renc’Art édition 5. Patrick Daheu, en tant que directeur artistique de cette édition, il s’est assuré que ces petits bouts de choux s’imprègnent des petites notions recyclage avec la fabrication de son poisson à base d’objets recyclés. Un poisson qui permettra surtout de garder en éveil l’intellect de ces jeunes lorsqu’il s’agira des questions écologiques.
RACHEL LEA DJEUNGA