POLITIQUE
Selon M. Pursey, peu après la publication du message vidéo d’Ali Bongo Ondimba à ses partisans, les militaires ont saisi les téléphones portables des membres de son entourage. Non seulement le fils du président déchu, mais aussi son directeur de la communication se trouvent à l’état-major, a-t-il indiqué.
Auparavant, les putschistes ont déclaré que le fils du président gabonais et un certain nombre de responsables avaient été arrêtés.
Le 30 août, un groupe de hauts responsables militaires gabonais a annoncé à la télévision nationale son arrivée au pouvoir. Parmi les rebelles figuraient des représentants de la Garde républicaine, dirigée par Brice Oligui Nguema, des services de sécurité, de l’armée et de la police. Les putschistes ont annulé les résultats des élections du 26 août, remportées par Ali Bongo Ondimba, candidat à un troisième mandat. L’armée a déclaré que le président était « gardé en résidence surveillée, entouré de sa famille et de ses médecins ». Ali Bongo Ondimba a lui-même enregistré un message vidéo dans lequel il confirmait être détenu par les militaires dans sa résidence présidentielle. Par la suite, le général Nguema a été désigné comme dirigeant de transition par les militaires.