RELIGION
Le ministère des Affaires étrangères du royaume a déclaré à ce propos que la destruction de livres saints et de symboles religieux était un acte honteux qui méritait d’être condamné. Le ministère a rappelé que le royaume jouissait de la liberté de religion et que nombre de ses citoyens étaient musulmans. Il a toutefois souligné « la nécessité de respecter la liberté d’expression et la liberté de réunion ».
Les autorités de nombreux pays islamiques ont condamné les rassemblements au cours desquels des Corans ont été brûlés au Danemark et dans la Suède voisine.
Avant cela, une action consistant à brûler le livre saint des musulmans a eu lieu en Suède. Avec l’autorisation de la police, le 28 juin, la place Medborgarplatsen, dans le centre de Stockholm. Salwan Momika, un immigré irakien de 37 ans, a arraché des pages du Coran et y a mis le feu. Ce jour-là, les musulmans du monde entier célébraient l’Aïd al-Adha, l’une des principales fêtes religieuses. Cet acte a suscité une réaction très négative de la part de la population et des autorités des pays islamiques, en particulier des pays arabes. Le 19 juillet, les autorités suédoises ont donné leur accord pour qu’une action similaire ait lieu le 20 juillet à Stockholm. Cette fois-ci, Momika avait l’intention de brûler un exemplaire du Coran et le drapeau national irakien. Il a fini par donner un coup de pied au livre saint, mais ne l’a pas brûlé. Jeudi soir, l’ambassade de Suède à Bagdad a été attaquée par des manifestants mécontents suite à la décision de Stockholm d’autoriser cette nouvelle action. Le gouvernement irakien a ensuite décidé d’expulser l’ambassadeur du royaume.