Jacob Desvarieux, musicien français
Il a fondé le mythique groupe antillais, Kassav’ avec Pierre-Edouard Décimus Il est mort vendredi 30 juillet dernier à Pointe-à-Pitre, capitale de la Guadeloupe. Il avait 65 ans.
Quelques jours seulement avant sa rechute, Jacob Desvarieux recevait une journaliste dans sa résidence en Guadeloupe. Dans leurs échanges portés sur Covid19, l’artiste révélait qu’il avait décidé de se faire vacciner contre la pandémie car, il voyait des gens parmi ses plus proches mourir de cette épidémie, les uns après les autres. Il avait le senti- ment que la maladie se rapprochait de lui chaque jour de plus en plus. Malgré son 3ème vaccin reçu, il a quand même attrapé la maladie et en est mort. Il faisait pour- tant la promotion du vaccin à travers la version Pfizer.
Il était interné depuis le 12 juillet au Centre hospitalier universitaire des Abymes en Guadeloupe. Il y était allé dans le cadre des contrôles périodiques qu’il effectuait depuis une greffe de rein qu’il avait subie. Il avait 65 ans. Son état s’est brusquement aggravé la veille de sa mort, jeudi 29 juillet 2021. Réanimer deux fois après deux arrêts cardiaques, il bénéficie d’une assistance respiratoire avant de sombrer respectivement dans une mort cérébrale. En fin de journée, ses proches, avertis de son état, se sont rendus à son chevet pour accompagner ses derniers instants. Il s’en va ainsi alors qu’il était en symbiose avec son groupe « nam kam » à l’espace Arawak au Gosier le 8 juillet 2021.
Le chanteur, musicien, arrangeur et producteur casse sa guitare ce vendredi 30 juillet 2021. Personnalité marquante de la vie musicale des Antilles ; née à Paris le 21 novembre 1955, il se révèle en plein âge d’or du disco. Il fait la rencontre de Pierre-Edouard Décimus avec qui il crée le groupe le groupe kassav’ (en référence à la cassave qui est une galette de manioc) en 1979 quand il devient musicien et arrangeur de studio. Ce groupe rassemble entre-autre, Jocelyne Béroard, Jean- Philippe Marthély, Jean-Claude naimro, Patrick saint-Eloi et bien d’autres est le symbole de la révolution musicale Antillaise par le Zouk. Pendant cette période de grandes vacances, plusieurs concerts étaient à son programme aux Antilles.
L’Afrique le pleure
Les Antillais, l’Afrique et la musique viennent de perdre l’un de ses plus grands ambassadeurs. « Jacob grâce à ton art, tu as rapproché les Antilles à l’Afrique. Dakar où tu as vécu te pleure. Adieu l’ami » a tweeté le chanteur sénégalais Youssou ndour. Parmi les nombreuses réactions à son décès, celle du Judoka Guadeloupéen Teddy riner, qui a rendu hommage à « une immense voix des Antilles » tandis que l’ancienne ministre Christiane Taubira, originaire de Guyane, disait sa tristesse se remémorant «sa voix, sa dégaine, son talent, sa joie, son sourire, cette inclinaison de la tête, et même sa salopette des débuts ». « L’Afrique s’est ouvert à nous avant même la France » dévoilait
Jocelyne Béroard en 2019 au magazine Jeune Afrique. Le clip de « syé Bwa » a d’ailleurs été tourné à kinshasa en république démocratique du Congo ; l’amour du fameux homme aux cheveux blanchis par les années était inconditionnel, il a donné des concerts aussi bien au Congo-Brazzaville, qu’au sénégal. Il décède après son dernier passage au Cameroun en novembre 2O2O, en compagnie de Jocelyne Beroard. Ils étaient allés visiter un laboratoire musical situé au quartier Bastos à Yaoundé, le 13 novembre 2020 indique t-t-on dans l’émission « Cameroon Feeling » du 14 novembre 2020.
