novembre 5, 2024
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Paul Biya au sommet Etats-Unis - Afrique

« Ce sommet est essentiellement économique. Il faut que les hommes d’affaires de part et d’autre se connaissent, il faut qu’ils signent des contrats de partenariat pour créer des entreprises. Les chefs d’Etat ouvrent les portes, les hommes d’affaires s’engouffrent, c’est cela le principe », explique-t-il.

« Ce sommet est essentiellement économique. Il faut que les hommes d’affaires de part et d’autre se connaissent, il faut qu’ils signent des contrats de partenariat pour créer des entreprises. Les chefs d’Etat ouvrent les portes, les hommes d’affaires s’engouffrent, c’est cela le principe », explique-t-il.

Il fallait donc être concret en passant des contrats joint-ventures. C’est ainsi que se résume le sommet Etats-Unis – Afrique, organisé à Washington du 13 au 15 décembre. Huit ans après le précédent, il devait illustrer la disponibilité de l’administration Biden à l’égard du continent. Dans ce contexte, la Chine y avance ses pions à coups de grands projets. Il y eut même, lors d’un dîner officiel à la Maison Blanche le 21 décembre 2022, un toast symbolique du président américain qui a cherché à toucher la sensibilité des Africains en évoquant avec tristesse et émotion, le passé esclavagiste de l’Amérique blanche : « Nous avons en mémoire les hommes, les femmes et les enfants volés qui ont été ramenés enchaînés vers nos côtes, subissant une cruauté inimaginable. Le péché originel de ma nation fut cette période », a-t-il déclaré. Les Noirs aiment cela, quand un Oncle Sam fait ainsi son mea-culpa dans un storytelling de circonstance !

Un mot fut décliné à satiété, celui de partenariat. Pour la Maison Blanche, il s’agissait de mettre en exergue un double contraste favorable : avec Pékin, mais aussi avec l’ère Trump. Joe Biden a affirmé la volonté de son pays de soutenir « chaque aspect de la croissance inclusive de l’Afrique », en soulignant les défis en partage, comme la sécurité alimentaire ou la mutation énergétique.

Le chef de l’exécutif américain touche là où ça fait très mal : « La transition économique de l’Afrique dépend d’une bonne gouvernance, de populations en bonne santé, d’une énergie fiable et abordable, dit-il, et d’ajouter : « Ce sont des choses que recherchent les milieux des affaires lorsqu’ils comptent investir. » Certains chefs d’Etat africains baissent la tête, ils se regardent comme dans une glace, de la bonne gouvernance ? Tous ou presque, passent à la trappe. Biden passe de la parole aux      actes : Les pays qui avaient bien préparé ce sommet ont conclu séance tenante des contrats d’engagement entre entreprises privées africaines et américaines, montant : 15 milliards dedollars au total. Pour le Cameroun, la délégation était bourrée de ministres, pour signer quoi ? Nous n’avons encore rien compris.

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