POLITIQUE
Des accusations de trahison et de corruption ont été portées contre Noureddin Bongo Valentin, fils aîné du président gabonais Ali Bongo Ondimba, destitué du pouvoir par des militaires. C’est ce qu’a fait savoir le procureur de la capitale gabonaise, Libreville, André Patrick Roponat.
La première audience dans l’affaire de Noureddin Bongo Valentin et de cinq autres personnes a eu lieu le 19 septembre selon l’Agence France Presse. Tous les accusés sont actuellement en détention préventive. Le fils aîné du président a été arrêté le 30 août, le jour du coup d’État. Il occupait les postes de coordinateur de l’administration présidentielle gabonaise et de conseiller du chef de l’État. Il y a une semaine, le premier ministre de la transition du Gabon, Raymond Ndong Sima, a annoncé que les autorités militaires du pays avaient l’intention de poursuivre les membres du gouvernement précédent qui étaient impliqués dans des affaires de corruption ou de blanchiment d’argent.
En rappel, c’est depuis le 30 août dernier qu’un groupe de hauts gradés de l’armée gabonaise a pris le pouvoir au Gabon, annulant les résultats de l’élection présidentielle du 26 août, remportée par le président sortant Ali Bongo Ondimba.