Inhumation du pape Benoît XVI à Rome
C’est le pape François qui a présidé dans la basilique Saint-Pierre de Rome les funérailles de son prédécesseur. « Nous voulons […] confier notre frère aux mains du Père », a-t-il déclaré dans son homélie.
La cérémonie a rassemblé, selon les estimations de la gendarmerie du Vatican, quelque 50.000 personnes. Certains pèlerins ont lancé des appels à la canonisation de Benoît XVI.
Les funérailles se sont déroulées en présence de délégations officielles d’Italie et d’Allemagne dont était originaire le pape Joseph Aloisius Ratzinger. Celles-ci ont été dirigées par les présidents des deux pays, Sergio Mattarella et Frank-Walter Steinmeier. La première ministre italienne, Giorgia Meloni, qui a également assisté aux funérailles, a qualifié sur Twitter le pape émérite de « théologien éclairé qui nous laisse un héritage spirituel et intellectuel de foi, de confiance et d’espérance ».
L’Église orthodoxe russe a été représentée à la cérémonie par le président du Département des relations ecclésiastiques extérieures du Patriarcat de Moscou, le métropolite Antoine de Volokolamsk.
La sécurité était assurée par au moins 1.000 agents des forces de l’ordre et 500 volontaires. Une zone d’exclusion aérienne a été imposée au-dessus de la cité du Vatican.
Benoît XVI est décédé le 31 décembre. Selon certaines sources, sont état de santé s’est brusquement détérioré le 25 décembre. Le cardinal allemand Ratzinger est monté sur le trône papal en 2005 après la mort de Jean-Paul II. En 2013, il est devenu le premier pape en 600 ans à annoncer sa renonciation. Il avait alors 85 ans. Il a expliqué sa décision par le manque de forces pour exercer ses fonctions.
