MINES
Cyril Ramaphosa a déclaré qu’entre les mois d’avril et août cette année, 7.000 violateurs de la législation migratoire soupçonnés d’exploitation minière illégale ont été placés en détention. Dans un discours au peuple sud-africain, il fait annonce que 4.000 autres personnes ont été interpellées pour d’autres délits liés à l’exploitation minière clandestine.
Le président a ordonné le déploiement d’un contingent militaire de 3.300 hommes pour aider la police à lutter contre l’exploitation minière clandestine. « L’exploitation minière clandestine est liée à d’autres crimes tels que le blanchiment d’argent, la corruption, les flux financiers illicites, le trafic d’êtres humains et d’armes et d’autres formes de crime organisé », souligne-t-il. Les incidents récents ont démontré à quel point les conséquences de l’exploitation minière illégale sont dévastatrices pour la sécurité publique. Il a ajouté que ces incidents comprenaient le viol collectif d’un groupe de femmes l’année dernière, qui aurait été commis par des mineurs clandestins, l’explosion de gaz souterraine dans une mine abandonnée à Welkom en mai dernier, qui a tué 31 mineurs clandestins, et une explosion de gaz liée à l’exploitation minière illégale dans le district de Boksburg en juin, qui a coûté la vie à des dizaines de personnes.
M. Ramaphosa a déclaré que l’Afrique du Sud comptait aujourd’hui 6.100 mines abandonnées. Ce sont ces mines qui sont prises en charge par des gangs criminels, qui utilisent de nombreux clandestins dans l’exploitation minière illégale. Ces derniers arrivent en Afrique du Sud en contournant les lois sur l’immigration.