GUERRE ISRAËLO-PALESTINIENNE
« Mon cher ami Kyriakos, je suis ravi de vous voir ici. Je le dis toujours: la seule chose qui est meilleure que de soutenir Israël, c’est d’être en Israël. C’est ce que vous faites. J’apprécie votre solidarité, celle de votre gouvernement et du peuple grec en cette heure sombre », a déclaré Benyamin Netanyahou dont les propos ont été diffusés par son bureau.
Il a une nouvelle fois comparé les actions des partisans du Hamas aux attaques de terroristes de l’État islamique* et a relevé l’importance d’unir les efforts dans la lutte contre eux. « C’est un combat contre la civilisation et un combat de la civilisation contre la barbarie. Nous sommes du côté de la civilisation et nous devons tous nous unir contre le Hamas, qui est pratiquement l’EI », a-t-il lancé.
La situation au Moyen-Orient s’est brusquement dégradée le 7 octobre après une attaque lancée par le Hamas depuis la bande de Gaza contre le territoire israélien. Le Hamas explique qu’il s’agit d’une réaction aux actions des autorités israéliennes contre la mosquée Al-Aqsa sur le mont du Temple à Jérusalem. Israël a imposé le siège complet de la bande de Gaza et a commencé à porter des frappes contre cette dernière et contre certaines régions du Liban et de la Syrie. Des affrontements ont également lieu en Cisjordanie.
Face à la détérioration de la situation dans la région, Israël a reçu le président américain Joe Biden, le premier ministre roumain Marcel Ciolacu, le chancelier allemand Olaf Scholz, le premier ministre britannique Rishi Sunak, la présidente du conseil italien Giorgia Meloni et le président chypriote Nikos Christodoulidis. Le président français Emmanuel Macron et le premier ministre néerlandais Mark Rutte sont attendus prochainement.
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