« Évoquant la participation de la Russie au sommet, [les interlocuteurs] se sont guidés sur l’intérêt pour le succès du sommet en Afrique du Sud, la nature historique du prochain sommet des Brics ainsi que la reconnaissance des engagements juridiques de l’Afrique du Sud dans le cadre du Statut de Rome [traité qui a servi de base à la mise en place de la Cour pénale internationale (CPI)] », a-t-il indiqué.
Le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, a précédemment déclaré que Vladimir Poutine prendrait la parole au sommet des Brics par visioconférence et que la Russie serait représentée en présentiel par son ministre des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov.
La CPI a délivré le 17 mars un mandat d’arrêt contre Vladimir Poutine et Maria Lvova-Belova, déléguée aux droits de l’enfant auprès du président, pour « déportation illégale » d’enfants ukrainiens. Commentant cette décision, le porte-parole de la présidence, Dmitri Peskov, a déclaré que Moscou ne reconnaissait pas la compétence de la CPI. La diplomatie russe a pour sa part souligné que les décisions de la CPI n’avaient aucune importance pour la Russie et que les éventuels mandats d’arrêt étaient juridiquement nuls. La Russie n’est pas signataire du Statut de Rome et n’a aucune obligation dans son cadre.
Les Brics sont composés du Brésil, de la Russie, de l’Inde, de la Chine et de l’Afrique du Sud. Le sommet est prévu du 22 au 24 août à Johannesburg.