juillet 20, 2024

Le pont de la terreur

« C’est très difficile de se mouvoir ici au niveau de la vallée pour pouvoir traverser surtout quand il a plu car, certains riverains se trouvent obligés de trouver des petits moyens palliatifs pour que la circulation soit un peu facile. Par moment, on se retrouve en train de se déchausser pour pourvoir circuler », révèle  Mbarga, étudiant à l’institut universitaire Siantou Coron. Presque toutes les personnes qui empruntent cette rue, racontent le même calvaire.

La situation est devenue très difficile depuis que le pont de la vallée d’Ekounou a été détruit pour sa réhabilitation. La population est obligée de passer par le forage pour sortir du quartier. Quand il a plu, cette route en plus d’être étroite et en mauvais état, devient un enfer pour les populations. Pour pouvoir traverser, les personnes sont obligées de trouver des astuces afin d’arriver à leurs destinations étant propres. 

Chaussures 

C’est le cas de certains qui choisissent de mettre une autre paire de chaussures dans le sac en plus de celle qu’elles portent déjà aux pieds, d’autres ont des petits chiffons dans leurs sacs pour qu’après la traversée, ils puissent se nettoyer. 

« Avec les pluies qui s’abattent sur la ville ces derniers jours, homme comme femme, nous sommes obligés d’avoir une autre paire de chaussures dans le sac ou du moins avoir un chiffon pour qu’après la traversée, que l’on puisse se nettoyer et s’échanger afin d’arriver à notre destination étant propre » a martelé Amougou, un riverain de la place.

En plus de la marche sportive qui se voit être imposée aux jeunes, adultes, personnes âgées et même les malades, les usagers se retrouvent maintenant à dépenser beaucoup plus qu’auparavant dans les transports. C’est le cas par exemple de Émilie qui souligne qu’avant elle prenait la moto à 100f pour se rendre à Coron en quittant à Ekounou mais maintenant, elle est obligée de dépenser au moins le double. « En ce qui concerne les malades comme moi, il n’est pas du tout facile d’emprunter cette voix qui est pleine de Coline et de descente » a mentionné maman Angèle.

En dépit de ce que la population traverse, elle exprime sa joie de voir la situation s’arranger bientôt car pour elle, mieux supporter cette souffrance jusqu’à la fin des travaux car si on le laissait en mauvais état, le pire aurait pu avoir lieu.

GERVAIS BIKOUBA (Stg)

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