« LA PAIX ET LA SECURITE »
Tous ces thèmes sont traités dans cet ouvrage de 44 pages intérieures, sur le format A5. Malgré l’immensité des thèmes abordés, l’auteure reconnait d’emblée que son livre « est une modeste réflexion à la construction efficace et efficiente de la paix, de la justice sociale, de l’équité, du vivre ensemble ; compte tenu des réalités socioculturelles, économiques, environnementales, et l’ossature juridique nationale et internationale… »
La suite de l’ouvrage est segmentée dans son traitement en multiples interlignages : de la nation, le Cameroun, l’Afrique en miniature, le code de la communication avec ta famille ou ton équipe…
Samuel Eto’o Fils : du 89/260
Anne Hermine Ango, dans la séquence liée au sport dans son ouvrage, l’auteure n’a pas la dent molle au président de la Fédération camerounaise de football, Samuel Eto’o Fils. Elle s’adresse à lui en ces termes ouverts : « Samuel Eto’o Fils, je te fais parvenir ce style épistolaire pour que l’équipe des Lions indomptables et toi-même, vous lisiez pour l’avenir du sport roi des Camerounais… ». En fait, il s’agit « d’une lettre ouverte à la Fécafoot ».
L’auteure se livre ensuite dans une « évaluation du football au Cameroun ». Dans son analyse, elle relève ce qui, pour elle, tient lieu des « faiblesses, des menaces, des forces et les opportunités » dans le paysage du football au Cameroun. Elle établi un bulletin de notes pour évaluer le travail de Samuel Eto’o : management, coopération internationale, développement local, droit du football, communication et relations publiques, gestion des fonds, responsabilité sociétale, assiduité et ponctualité…, rien n’est laissé sur le passage de la plume de notre consœur. Cette notation selon les critères conçus par l’auteure, dans l’exploitation de ces critères, les résultats sont impitoyables face au président de la Fécafoot : il récolte la note de 89/260, dans l’ensemble de son action à la tête de la Fécafoot ! Un presque rien, selon notre pasteure !
Selon l’Unesco
La dernière partie du livre est un tableau ouvert où chaque lecteur se regarderait afin de faire son auto-évaluation sur le regard qu’il porte sur lui-même sur: la cohésion sociale, la diversité culturelle, la sécurité, la décentralisation, et le développement local, le système éducatif et judiciaire, la coopération internationale. C’est un immense programme.
Le livre d’Anne Hermine Ango, au-delà des thèmes multiples qu’il survole, il a par ailleurs un problème de définition intrinsèque. Si nous partons de la définition universelle que l’Unesco fait du livre, cette organisation mondiale de la science et de culture reconnait comme étant un « livre », indépendamment du thème abordé et de son format, un ouvrage de 49 pages et + couverture comprise. L’ouvrage d’Anne Hermine Ango a 45 pages, couverture comprise. Cela signifie que cet ouvrage mérite une autre appellation que celle de « livre ». L’édition n’est pas avare dans ce domaine ; elle a prévu : la brochure, le catalogue, la plaquette, le magazine … Nous recommandons donc à l’auteure qui ne manque pas d’imagination, de s’entourer des services d’un éditeur pour ses prochains projets éditoriaux. C’est un domaine où le travail isolé n’a pas de place, mais c’est la complémentarité qui prime.
Références
Anne Hermine Ango est journaliste formée à Siantou et à l’Esstic à Yaoundé au Cameroun. Elle a également étudié à l’Institut des Relations internationales (Iric). Elle est auteure de 05 ouvrages consacrés aux biographies et des hommages aux personnalités. Le récent ouvrage est une autoédition.
X.M