juillet 20, 2024

Conférence autour des métiers de l'édition et de l'art graphique

Pour célébrer ses 50 ans, du 5 au 9 juin 2023, l’Ecole Supérieure des Sciences et Techniques de l’information et de la communication a ouvert ses portes et donné l’occasion à ses différentes filières de montrer leurs savoir-faire. Le vendredi 09 juin, la filière édition et art graphique s'est dévoilée.

EDITION ET ARTS GRAPHIQUES

« Un métier passionnant et captivant »

Affichages, disquettes, caricatures et vidéos, sont quelques réalisations faites par les étudiants de la filière éditions et arts graphiques de l’ESSTIC. Il est 10h47.  Le professeur Michel NDI prend la parole et entonne l’hymne national, c’est le du pays, le début de la cérémonie. « L’éditeur doit aimer la lecture car c’est un métier passionnant et de concentration » déclare le professeur NDI à l’entame de sa prise de parole.  Sans tarder, il présente en quelques phrases la filière mise en exergue et laisse la place à l’imprésario pour annoncer le début des échanges.  Autour de 4 panels axés sur plusieurs thèmes tel que : la chaine du livre, l’édition en presse écrite, audiovisuelle et le cinéma, entrepreneuriat et gestion des cellules de communication, les enseignants et professionnels du métier s’expriment.

Victor Nayibi Makembe

Ils décrivent leurs quotidiens en tant que éditeurs. Comment ils restent cloitrer derrière des ordinateurs en longueur de journée pour donner un rendu exceptionnel aux lecteurs et aux téléspectateurs ou téléphiles. « Ce métier est à la fois passionnant et problématique pour ceux qui n’ont pas un caractère fort » dit Victor Nayibi Makembe, chef service impression à la SOPECAM. C’est à lui de rajouter : « vous ne vous souviendrez plus combien d’anniversaires de mariage que vous allez oublier, ou le nombre de naissances que vous allez ratés. Mais tenez bon car tout travail bien fait mérite des sacrifices ». Dans la même lancée, Laurantine Assiga, chef service magazine à la SOPECAM raconte son parcours et le courage qu’elle a dû montrer pour avoir son 1er emploi au sein de Mutations Yaoundé.

Marquer par des intermèdes tels que la reprise des musiques et l’hymne national faites par les étudiants de l’ESSTIC, la journée poursuit son cours. Ils exposent leurs travaux. Derrière chaque stand, ils sont entre 5 ou 6 étudiants. Face à une question, ils expliquent comment ils ont travaillé pour matérialiser les multiples travaux tels que : couvertures de livre, dessins sur disques, quatrième de couverture des mémoires. Dans le hall du bâtiment de l’école, des étudiants font des échanges de paroles concernant la cérémonie. « Il est vrai que j’ai fait édition et arts graphiques par manque de choix après avoir fait 2 ans à l’université de Soa. Je comprends maintenant que j’ai beaucoup de débouchés dans le monde de l’emploi. J’ai beaucoup appris au cours de cette rencontre. » tout souriant, Yves Ovamani nous le dit étudiant en 2ème année pour la filière édition et arts graphiques. « Je compte déposer ma demande de stage à la SOPECAM lundi matin » insiste-t-il avec beaucoup d’enthousiasme.  

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