juillet 17, 2024
Les Africains doivent prendre des dispositions nécessaires afin de gérer la santé publique pour les populations africaines. Ce message a été au cœur des travaux de la 2ème Conférence internationale sur la santé publique en Afrique qui s'est tenue à Kigali, au Rwanda du 13 au 15 décembre 2022.

REACTIONS

Dr. Marcel Sandeu, Chercheur, Cameroun

Catalyseur

« J’ai personnellement été ému de participer à cette conférence en présentant un poster intitulé « Variation saisonnière de la composition du microbiote chez Anopheles gambiae et Anopheles coluzzii dans deux localités éco-géographiques différentes au Cameroun ».  L’objectif principal de cette réunion était d’offrir une plate-forme unique aux dirigeants, chercheurs, décideurs et parties prenantes africains pour s’engager dans la science, la recherche, la technologie et la politique de santé publique tout en inaugurant une nouvelle ère de collaboration scientifique renforcée d’innovation à travers notre continent.

En outre, cette conférence a également servi de catalyseur pour renforcer les systèmes de santé résilients à travers le continent afin de mieux préparer et gérer les menaces sanitaires émergentes tout en s’attaquant aux maladies infectieuses de longue date qui affectent le continent. »

Dr. Benjamin Djoudalbaye, Chef de la division politique et diplomatie de la Santé du Centre africain pour le Contrôle et la Prévention de la Maladie

Enjeux

« Parvenir à des systèmes de   santé bien pensés, solides, efficaces, forts et résilients qui pourront absorber les chocs liés à différentes   menaces de santé publique »

« Il n’y a pas une conférence qui est dédiée aux questions de santé publique en Afrique. Nous, nous sommes attelés, à mettre sur pied cette plateforme qui va offrir, aux chercheurs aux décideurs, aux acteurs des secteurs et toutes les parties prenantes l’opportunité de discuter des questions de santé sur le continent africain. Nous   dirons  qu’ici, tout ce   que nous  faisons, a pour objectif ultime   d’assurer   la sécurité   sanitaire sur l’ensemble  du  continent. Parvenir à des systèmes de   santé bien pensés, solides, efficaces, forts et résilients qui pourront absorber les chocs liés à différentes  menaces de  santé publique. »

Dr. Edouard Ngirente, Premier Ministre du Rwanda  

Engagement

« La santé publique concerne les capacités des pays à prendre actions appropriées pour protéger et prendre soin de la santé des citoyens. » « La santé publique concerne les capacités des pays à prendre actions appropriées pour protéger et prendre soin de la santé des citoyens.

La pandémie de Covid-19 a révélé des lacunes dans les systèmes de santé mondiaux, y compris ; préparation aux situations d’urgence inadéquate, accès à vaccins, et technologies et insuffisance de personnes bien formées personnel. Il est grand temps que l’Afrique tire parti opportunités existantes dans les efforts de construction de systèmes résilients. J’invite les investisseurs et les innovateurs à s’appuyer sur de nouvelles données factuelles des solutions. Le Rwanda s’est engagé à contribuer et à soutenir l’avancement d’initiatives de santé publique novatrices à travers le continent. »

Dr. Huguette Simo, Chercheuse, Cameroun

Une expérience

« Cette conférence a été l’occasion de connaître les acquis des autres pays africains sur la Couverture Santé Universelle »

La 2nd Conference Internationale sur la Santé publique qui a eu lieu à Kigali au Rwanda a été une expérience formidable pour moi. En tant que femme scientifique travaillant dans un domaine majoritairement dominé par le genre masculin, j’ai eu le plaisir de découvrir des femmes comme le Dr Lwazi Manzi, Sud-Africaine et le Dr Neneh Sallah de la Gambie qui sont une source d’inspiration pour beaucoup par leurs réalisations.

Cette conférence a été l’occasion de connaître les acquis des autres pays africains sur la Couverture Santé Universelle, qui n’est malheureusement pas encore une réalité pour la population camerounaise.

Ce fut l’occasion de prendre connaissance des avancées des Sciences en Afrique, de s’initier à de nouvelles thématiques telles que le Noma, une maladie ulcéreuse de la face touchant principalement les enfants au Nigeria et le mycétome qui de plus en plus,  préoccupe au Soudan.

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