juillet 20, 2024

Manipuler et devenir dingue

Pour le cas du vaccin contre la Covid-19, l’information n’existe pas ; c’est la communication qui domine. C'est-à-dire, la manipulation. Peu importe que le virus de la Covid-19 soit naturel ou fabriqué dans un laboratoire. Il est là, il faut faire avec. Les grandes puissances du monde, avec leurs laboratoires pharmaceutiques, appuyés par l’Organisation mondiale de la santé (Oms), ont décidé́ de fabriquer des vaccins et les vendre à la planète entière.

Dominique Wolton est chercheur au Centre national de la recherche scientifique (Cnrs) en France. Il s’est spécialisé́ dans le domaine de l’information et de la communication auquel il a consacré́ au moins 15 livres sur la trentaine qu’il a publiée tout au long de ses fructueuses et futuristes recherches.

Après avoir plaidé la « cause » de la communication en 1997 dans un ouvrage de 400 pages au titre de : « Penser la communication », titre repris dans plusieurs langues, il est revenu en 2015 avec « Informer n’est pas communiquer ». Il résume cette publication ainsi : « Communiquer c’est autant partager ce que l’on a en commun que gérer les différences qui nous séparent. C’est pourquoi la communication devient une des questions de paix et de la guerre de demain ». L’information et la communication, abondamment utilisées dans cette guerre sanitaire que la Covid-19 impose à la planète entière, nous or- donne de relire Wolton et l’opportunité́ de revenir sur ce tandem qui a dominé́ la seconde moitié́ du 20ème et étend sa domination sur le 21ème.

L’information, c’est le message. C’est le fait de s’exposer à un élément de connaissance nouvelle. C’est dans la quête d’une nouvelle que nous nous exposons aux médias en toute confiance pour nous informer. Celui qui s’informe a besoin d’une information équilibrée, qui fait parler toutes les sources, en laissant la possibilité́ au consommateur de cette denrée de cultiver son propre jugement sur le sujet concerné. S’agissant de la communication, elle est plus complexe que l’information. Elle consiste à convaincre, à persuader, à faire accepter une relation, fut-elle douteuse ou mauvaise. La communication recourt à la publicité́, au viol des consciences collectives. Ce qui compte ici, c’est de vendre son idée, sans se préoccuper de la morale, c’est la fin qui compte.

Pour le cas du vaccin contre la Covid-19, l’information n’existe pas ; c’est la communication qui domine. C’est-à-dire, la manipulation. Peu importe que le virus de la Covid-19 soit naturel ou fabriqué dans un laboratoire. Il est là, il faut faire avec. Les grandes puissances du monde, avec leurs laboratoires pharmaceutiques, appuyés par l’Organisation mondiale de la santé (Oms), ont décidé́ de fabriquer des vaccins et les vendre à la planète entière. Ils ont décidé́ pour atteindre cet objectif, de vacciner tous les sujets humains de la terre. Ils ont mobilisé́ les grands médias du globe pour communiquer dans ce sens. L’information a totalement perdu de sa verve. Si elle avait existé, elle aurait consisté à donner la parole aussi à ces éminents scientifiques qui émettent ici et là, des réserves sur la fiabilité des vaccins et aussi sur leurs effets secondaires, que non ! Ces scientifiques dont certains ont une réputation mondiale avérée, sont ostracisés, diabolisés, justes bons pour le goulag. Seuls ceux qui vantent les « bienfaits du vaccin » ont la parole dans les médias. Les autres, bannis, se retranchent dans les réseaux sociaux. Heureusement qu’ils sont existent !

La communication à la Goebbels va plus loin : elle ne parle du vaccin en Afrique que pour évoquer les cas où les dirigeants dénoncent l’insuffisance du produit dans leur pays. Elle ne dit rien des cas où les populations (très nombreuses), en sont réfractaires. Les chefs d’Etat qui sont « tièdes » au vaccin, ou qui prônent l’utilisation des plantes naturelles pour soigner la pandémie, le font parfois au péril de leur vie.

Voilà en quoi l’information et la communication sont différentes. La première est très sérieuse. La seconde nous manipule et nous rend dingues. Elle nous affole surtout en cette période de la pandémie.

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